Tribune Libre

Reconnaissant de s'être vu offrir la parole, Azzedine fête un double anniversaire en remerciant une Voix proche de la léthargie depuis qu'elle a soufflé sa dixième bougie en catimini.

La Voué a été le premier canard à m'avoir donné la parole au lendemain de mon mandat de conseiller municipal, il y a tout juste 5 ans. Elle a surtout été la seule à m'avoir régulièrement publié pendant que les autres journaux papiers ou internet de l'agglo aixoise, exception faite de l'Hebdo, m'ont carrément ignoré pour ne pas dire boycotté. Notamment le Daubé dans lequel je suis uniquement apparu quand il s'est agi de prise de paroles commune avec mes colistiers, mais jamais sur des sujets taclant le député-maire. La directrice de la rédaction du quotidien local le plus lu n'a jamais voulu me dire pour quelle raison elle ne voulait pas me faire intervenir dans ses colonnes... L'ordre venait peut-être d'en haut, ou d'à côté, puisque Mme Bernard, et ce n'est pas un secret pour personne, adulait, et adule sans doute toujours, le pensionnaire de l'Hôtel de Ville. Avec une passion aussi dévorante que celle qui anime justement Dord quand il s'attaque à la verdure aixoise ?!

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Après les commentaires plutôt acerbes, voici un compte rendu plus exhaustif des assises de la Savoie. Sans donner d'avis, il vous rapporte tout ce qui s'est dit, ou presque.

Denis Varaschin (Président de l'Université Savoie Mont-Blanc) a présenté les Assises comme une soirée de réflexion entre acteurs et professionnels du territoire savoyard devant montrer par leurs expériences les réussites et l'ouverture de « l'éco-système des pays de Savoie ». Jean-Luc Favre, bâtonnier de Thonon représentant les bâtonniers savoyards, révéla son espoir de voir d'autres réunions de ce genre se tenir. Il a rappelé que les bâtonniers sont particulièrement concernés par les menaces sur la cour d'appel de Chambéry, une menace dont l'effet est fédérateur autour de l'avenir et de la défense du territoire savoyard. Claude Barbier, président de l'Union des Sociétés Savantes de Savoie, excusa Hervé Gaymard et Christian Monteil, présidents des conseils généraux de Savoie et Haute-Savoie, invités mais retenus par d'autres obligations. Il est revenu sur les origines de ces assises : une rencontre avec Jean-Luc Favre puis Denis Varaschin qui ont évoqué avec lui les menaces de fusion sur la cour d'appel et l'Université de Savoie, puis la réunion publique de Cruseilles en novembre 2014 avec Hervé Gaymard et Christian Monteil, au cours de laquelle ce dernier demanda à la société civile de se saisir du projet de création de collectivité à statut particulier Savoie Mont-Blanc et de le faire sien.

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Après les assises de la Savoie, un spectateur livre son compte rendu appelant à la consultation de la population ainsi qu'au respect des emblèmes et usages locaux plutôt qu'à la crème Mont Blanc.

Ce 27 février 2015 ont eu lieu les 1ères assises de la Savoie à l’Université de Savoie (campus d’Annecy). Il y a été démontré que le regroupement des deux départements savoyards ne pouvait être que bénéfique pour la Savoie. Il y a été démontré que grâce au regroupement des diverses instances de la Savoie, grâce à l’inventivité, au dynamisme et à l’excellent travail des Savoyards, ce pays est devenu un écosystème viable, plus fort, plus puissant, plus riche que la France. France qui ne fait que retarder la Savoie tout en lui ponctionnant ses richesses durement acquises. France qui après avoir noyé la Savoie dans Rhône-Alpes va la couler dans une future méga-région sans aucune réalité historique, géographique ou de population. Il y a été démontré que les seuls systèmes qui fonctionnent sont ceux qui vont du bas vers le haut, comme dans les véritables démocraties, avec comme exemple la République et Canton de Genève, et non de haut en bas comme en France hyper-hiérarchisée et centralisée.

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Malgré le refus de la fusion par le Gouvernement, des acteurs sociaux-économiques savoyards se réunissent demain pour imaginer un avenir commun et particulier.

Il n'y aura pas de collectivité Savoie Mont-Blanc. Du moins pas dans l'immédiat... Le gouvernement Valls et sa majorité parlementaire viennent en effet de refuser par deux fois les amendements en ce sens présentés par Michel Bouvard au Sénat et Hervé Gaymard à l'Assemblée nationale. Un refus gouvernemental d'autant plus cynique et absurde que dans le même temps, ce type de collectivité territoriale à statut particulier demandée pour la Savoie est accepté par le gouvernement Valls pour la Corse et la métropole du Grand Lyon.

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Sur la ligne des états généraux annoncés par Hervé Gaymard, le MRS organise des conférences-débat sur l'avenir institutionnel d'une Savoie réunifiée. A vos doléances.

Si la nouvelle carte des régions a été votée au Parlement en première lecture en juillet dernier, la réforme territoriale est loin d'être une affaire entendue. D'ici fin octobre, la seconde partie du texte, le projet de loi « nouvelle organisation territoriale de la République » redéfinissant les missions et compétences de chaque collectivité devrait être examiné à son tour au Parlement. Objectif affiché : renforcer les nouvelles régions par le transfert de compétences retirées aux départements. Vidés de leur substance progressivement, ceux-ci n'auraient alors plus qu'à s'effacer de la carte, d'ici 2020 dit-on ça et là. L'incertitude domine encore sur leur véritable sort, mais même si cette disparition des départements ne devait pas avoir lieu, quel serait l'intérêt de départements fantômes sans aucune compétence ?

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Azzedine se rappelle de cet "adieu !" accueillant qu'on lui glissait chaque matin au boulot. Mais c'est avec son sens traditionnel français qu'il le lance à une Savoie dénaturée par le bitume.

Bien que né à Chambé, je n'avais jamais entendu ou plutôt compris ce que voulait dire ici "Adieu". Ce mot que l'on emploie également dans notre bonne langue de Molière pour dire que l'on quitte quelqu'un à jamais, non ? C'est lors de ma première expérience professionnelle que je me suis vraiment posé la question, sans chercher à comprendre, continuant à me demander pourquoi l'on me disait au moment de me serrer la main qu'on ne voulait ou n'allait plus me revoir. Ainsi, quand ce paysan qui, en plus de traire et de moissonner, venait comme moi conduire les bus du STAC, me dit devant la machine à café, vers 6 heures du matin, avec un accent bien de chez lui (car bien qu'étant également du même département, le mien était moins prononcé) : "adieu !", je lui répondis "salut", sans trop savoir où il venait en venir...

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Marcelly, lanceur d'alerte, dénonce la pollution aquatique émise à La Clusaz dans les cours d'eau. Comme si son aval était un dépotoir faisant office de tout à l'égout.

Chacun connait, pour l’avoir fréquentée à l’occasion de vacances d’hiver ou, en ce qui concerne les moins fortunés, pour avoir rêvé d'y séjourner, la station de sports d’hiver de La Clusaz, fleuron des Aravis, nichée à l’est de la Haute-Savoie à (presque) 1000 mètres d’altitude. Au milieu d’un écrin constitué par la chaine des Aravis, le plateau de Beauregard et le Danay La Clusaz donne encore l’illusion d’un havre environnemental pour l’urbain qui vient y laisser quelques milliers d’euros en toutes saisons et se fabriquer des souvenirs au pays présumé de la nature préservée et de l’air pur…

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En guise de doléances en vue des états-généraux de la Savoie, Rémi Mogenet réclame une éducation régionalisée. Et vous, quels seraient vos souhaits ?

Hervé Gaymard, président du département de la Savoie, en appelle à des états-généraux de la Savoie historique pour sauver ses assemblées représentatives et constituer une collectivité territoriale unique ; c'est bien, mais, à mon sens, il faudra, ensuite, aller plus loin, en réclamant des prérogatives dans l'éducation, en régionalisant l'enseignement. Les programmes d'histoire en France s'appuient sur le territoire français. C'est ainsi que les écoles doivent évoquer les rois de France, les collèges la Restauration en France. Or, la Savoie a eu ses princes propres ; son territoire n'est pas concerné. Peut-on justifier qu'on lui impose une histoire qui n'est pas la sienne ? Il est répondu qu'il s'agit de montrer comment s'est bâti l'État, et élaborée la citoyenneté ; mais en Savoie, l'État français, avec sa citoyenneté, s'est bâti en un jour : celui de l'Annexion, en 1860. Toute l'histoire de l'État français en Savoie est contenue dans cette année 1860. La cause de l'existence de cet État en territoire savoyard n'est pas ailleurs.

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